samedi 29 septembre 2012

Le Conflit : la femme et la mère - Elisabeth badinter


Présentation de l'éditeurElisabeth Badinter reprend la plume pour un nouvel essai. Elle constate un repli inquiétant sur le terrain des droits des femmes, lequel se manifeste, par exemple, par la forte  baisse de la natalité dans tous les pays développés (bien moins nettement en France comme on sait), la hausse conjointe du nombre de femmes qui ne veulent pas avoir d'enfant (en dix ans, la proportion a doublé), le regain des discours naturalistes visant à river les femmes à leur rôle de mère, et plus spécifiquement par le biais d'un diktat concernant l'allaitement
La barque de la maternité est aujourd'hui chargée de trop d'attentes, de contraintes, d'obligations. Il y a péril tant pour la femme et le couple que pour le lien social : quelle perspective offre une société où le fait d'avoir un enfant serait le lieu d'un clivage fatidique ?
Agrégée de philosophie et spécialiste du siècle des Lumières, Elisabeth Badinter a publié plusieurs études philosophiques et historiques, ainsi que des essais sur l’évolution des mentalités et des mœurs.



J'ai acheté ce livre peu de temps après la naissance de mon fils, je crois que j'étais en pleine interrogation sur ce sujet, la naissance d'un enfant apportant son lot de chamboulement.
Le titre m'a donc vraiment accroché, mais finalement cette lecture m'a plutôt mise mal à l'aise, car il s'attarde sur les cas extrêmes. D'un côté les femmes rejetant la maternité (soit parce qu'elles refusent d'avoir des enfants, soit parce qu'elles sont dans la maltraitance), de l'autre les femmes qui ne vivent que pour ça : une partie du livre traite de la leache legue dont certains membres (principalement aux Etas Unis) prônent le retour des femmes à la maison, sont anti-biberon, anti-péridurale... personnellement ça me fait froid dans le dos.
Je ne critique pas, tant que c'est un choix personnel, je conçois tout à fait qu'on puisse ne pas vouloir d'enfant, tout comme je conçois qu'on puisse s'épanouir dans la maternité au détriment du reste (à commencer par la vie de couple). Ce que j'ai du mal à admettre c'est que l'on juge et que l'on veuille imposer ses idées et même en faire une politique.
Finalement je n'ai pas souhaité finir cette lecture car je la trouvais perturbante.
En ce qui me concerne je cherche plutôt l'équilibre, j'essaye d'être à l'écoute et de faire au mieux pour mon fils, mais hors de question tout lui sacrifier systématiquement, de plus je ne pense pas du tout que ce soit lui rendre service.

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